Les compléments alimentaires Antioxydants et Anti-âge sont conçus pour compléter une alimentation équilibrée et variée, ainsi qu'un mode de vie actif et sain. Ils peuvent protéger contre les radicaux libres et aident en cas de carence alimentaire. Ils aident notamment à protéger contre l'action des radicaux libres liés au stress, et s’avèrent utiles pour protéger la peau des dommages oxydatifs induits par les UV.
Ainsi, ces compléments alimentaires visent à soutenir un mode de vie sain en agissant en complément, et non en remplacement, de bonnes pratiques alimentaires et d'activité physique.
Quelles plantes possèdent des propriétés antioxydantes ?
Diverses plantes peuvent être utilisées en tant qu'Antioxydants individuellement ou en combinaison, sous forme d'infusions, de gélules, de comprimés, d'huiles essentielles ou de macérats de bourgeons. Voici une sélection de plantes, certaines bien connues et d'autres plus originales, qui sont validées par la DGCCRF :
- L’Arjuna (Terminalia Arjuna)
- La Ballote (Ballota nigra)
- La racine de Bardane (Arctium spp.)
- Chrysanthellum americanum (Chrysanthellum americanum/ indicum)
- La Prêle des champs (Equisetum arvense)
- La Sauge Sclarée (Salvia sclarea)
- La Marjolaine (Origanum majorana)
- Le Chardon-Marie (Silybum marianum)
- L’Aronia noire (Aronia melanocarpa)
- L’Hibiscus rose de chine (Hibiscus chinensis)
- Le Thé (Camelia sinensis)
- Le Ginseng (Panax spp.)
- La mousse d'Islande (Cetraria islandica)
- L’Origan (Origanum vulgare)
- La Rhodiola (Rhodiola rosea)
- Le Maté (Ilex paraguariensis)
- Le Basilic sacré (Ocimum sanctum)
- Ecklonia cava Kjellman(algue brune)
- Le Romarin (Rosmarinus officinalis)
- Le Sureau (Sambucus nigra)
- Le Marronnier commun (Aesculus hippocastanum L.)
- Le Wakamé (Alariaceae)
- L’Arnica des Montagnes (Arnica montana L.)
- L’Estragon (Artemisia dracunculus)
- L’Astragale (Astragalus membranaceus bung.)
Quels aliments et nutriments sont des sources d’antioxydants ?
Les antioxydants se trouvent généralement dans la plupart des épices, des herbes aromatiques, ainsi que dans les fruits et légumes. Il est recommandé de diversifier les sources alimentaires pour varier les apports en molécules antioxydantes.
- Vitamine E (tocophérol et tocotriénol) : les besoins en vitamine E sont estimés à 10 mg par jour par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation). Les sources alimentaires de vitamine E comprennent l'huile de germe de blé, l'huile de tournesol, l'huile d'avocat, l'huile d'amande douce, l'huile de foie de morue, les fruits à coque (graines de tournesol, amandes, noisettes) et les germes de céréales.
- Vitamine C (acide ascorbique) : les besoins en vitamine C sont estimés à 110 mg par jour par l’ANSES. Les sources alimentaires de vitamine C incluent la poudre d’acérola, la goyave, le cassis, le persil, le thym, l'avocat, la mâche, les épinards, le cresson, l'ail, les choux, les asperges, les choux de Bruxelles, les brocolis, la betterave et les poivrons (surtout rouges).
- Bêta-carotène (précurseur de la vitamine A) : les besoins en vitamine A sont estimés à 750 µg par jour pour les hommes et 650 µg par jour pour les femmes par l’ANSES. Les sources alimentaires de bêta-carotène sont principalement les aliments d’origine végétale suivants : patate douce, carotte, potiron, pissenlit, persil, laitue, épinard, mangue et melon.
- Zinc : les besoins en zinc sont estimés à environ 11 mg par jour en moyenne par l’ANSES. Les sources alimentaires de zinc comprennent les viandes (notamment le bœuf), les poissons, les œufs, les produits laitiers, les huîtres, le crabe, les germes de blé et le sésame.
- Sélénium : les besoins en sélénium sont estimés à 70 µg par jour par l’ANSES. Les sources alimentaires de sélénium incluent le kombu royal, les noix du Brésil, les poissons (cabillaud, baudroie rousse, grenadier, thon), les œufs et les viandes (rognon de porc, mulet cru, foie de canard).
- Polyphénols : on retrouve ces composés dans les épices et les herbes aromatiques, ainsi que dans les fruits et légumes de couleur.
- Composés soufrés : notamment présents dans l'ail.
Comment limiter la production de radicaux libres ?
Il existe plusieurs moyens de limiter la formation des ERO. Voici quelques recommandations :
- Privilégier les produits naturels et limiter la consommation de polluants alimentaires présents dans les industries alimentaires et cosmétiques (contaminants, conservateurs, colorants, édulcorants, etc.).
- Limiter les cuissons excessives telles que les barbecues, les grillades, les planchas, les fritures et les cuissons à l'huile à haute température. Ces méthodes induisent rapidement une réaction de Maillard (réactions entre un sucre réducteur et des protéines) qui, bien que donnant des arômes et des colorations agréables à certains aliments, sont de grands générateurs de stress oxydant.
- Réduire la consommation d’alcool et de tabac.
- Modérer l’exposition au soleil, surtout sans protection solaire adéquate.
- Éviter les environnements stressants et réduire le stress quotidien. Pour cela, il est possible de recourir à des techniques de méditation et de respiration (cohérence cardiaque). Les huiles essentielles et les infusions, comme celles de verveine odorante, de rose ou de lavande, sont également efficaces contre le stress. Un bon sommeil joue un rôle crucial dans la réduction du stress oxydant.
- Accorder du temps pour bien se reposer, notamment la nuit. Même des siestes de 15 à 30 minutes peuvent avoir un impact bénéfique sur l'organisme, en particulier sur le stress.
- Éviter les repas trop copieux, gras et sucrés. Le surpoids et l’obésité augmentent l’oxydation. Une alimentation déséquilibrée est un facteur majeur de stress oxydatif. Les hyperglycémies (taux élevés de glucides sanguins) et les hypercholestérolémies (taux élevés de cholestérol) chroniques favorisent la formation de radicaux libres.
Quelles sont les conséquences d’un excès de radicaux libres ?
Les dommages oxydatifs induisent des mutations cellulaires et affectent les noyaux des cellules. Une surexposition au stress oxydatif entraîne de nombreuses conséquences pour l’organisme :
- Différents types de maladies : liées à l’oxydation des protéines (Alzheimer, Parkinson), liées à l’oxydation des lipides (maladies cardiovasculaires) ou liées à l’oxydation de l’ADN (Cancers).
- Inflammations chroniques
- Accélération du vieillissement cellulaire
- Diminution des performances chez les sportifs
Qu’est-ce qu’un antioxydant ?
Les antioxydants sont des substances qui protègent l’organisme contre les dommages cellulaires causés par les Espèces Réactives de l'Oxygène (EROS). Naturellement, notre organisme produit des EROS, y compris des radicaux libres, en petite quantité lors de réactions biochimiques. Ces EROS sont des molécules d’oxygène très réactives et instables, responsables de dommages importants sur les cellules, notamment au niveau des membranes cellulaires et de l’ADN. Elles jouent un rôle dans le vieillissement prématuré de l’organisme. En situation physiologique normale, les systèmes antioxydants parviennent à neutraliser les effets néfastes des radicaux libres.
Cependant, certains facteurs environnementaux peuvent augmenter la production de radicaux libres. C’est le cas des rayons UV du soleil, de la pollution, du tabac, d’une mauvaise alimentation, de l’alcool et du stress. Dans ces conditions, il devient crucial de renforcer les défenses antioxydantes pour protéger les cellules. Les antioxydants, sous forme de vitamines (A, C, D, E), d’oligoéléments (cuivre, sélénium, zinc), de caroténoïdes et de flavonoïdes (présents dans les fruits et légumes), proviennent principalement de l’alimentation.
Aujourd’hui, le mode de vie occidental favorise une production accrue de radicaux libres en raison de la pollution et du stress. Par ailleurs, les apports en antioxydants ne suffisent pas toujours à compenser cette surexposition. Ainsi, il est essentiel d’assurer un apport optimal d’antioxydants via l’alimentation pour lutter contre le stress oxydatif.
Qu'est-ce que le stress oxydatif ?
L'organisme doit maintenir un équilibre entre les espèces réactives de l'oxygène (EROS) et les molécules antioxydantes. Le stress oxydatif, parfois appelé stress oxydant, résulte d'un déséquilibre entre ces deux éléments. L’oxygène joue un rôle central dans cet équilibre car son utilisation génère des EROS, qui sont censées apporter des effets bénéfiques à l’organisme. Cependant, ces molécules sont instables. Pour les stabiliser, d'autres molécules, appelées antioxydants, interviennent.
Le mode de vie moderne perturbe cet équilibre, favorisant un excès de production d'EROS par rapport aux apports alimentaires en antioxydants (pollution, stress, alimentation déséquilibrée).
Ce stress oxydatif cause des dommages cellulaires et peut entraîner, à long terme, des maladies telles que le cancer ou la maladie d’Alzheimer, ainsi que des inflammations chroniques. De plus, l'oxydation cellulaire accélère le vieillissement des cellules, dégradant le système immunitaire et diminuant ainsi l’immunité. L’organisme devient alors plus vulnérable aux infections virales et bactériennes. Heureusement, une alimentation riche en nutriments antioxydants permet de minimiser les impacts de cette surproduction d'EROS.