Sous sa forme aigüe, la bronchite se caractérise par une fièvre modérée (rarement au-delà de 38 °C), accompagnée d’une toux sèche qui peut devenir grasse. D’origine virale dans la majorité des cas, elle est généralement précédée par un rhume, une rhinopharyngite ou la grippe. Chez l’enfant et l’adulte en bonne santé, la bronchite aigüe guérit en une dizaine de jours. Cependant, une consultation s’impose si les signes s’aggravent, lorsque la toux dure plus de trois semaines, en particulier chez les personnes à risques de complications (nouveau-nés, personnes âgées ou immunodéprimées, diabétiques, asthmatiques, en cas d’insuffisance cardiaque). La bronchite est considérée comme chronique quand la toux grasse persiste pendant au moins 3 mois par an. Sa forme aggravée correspond à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), une maladie fréquente chez les fumeurs (toux du fumeur), devenue la 3e cause de mortalité à l’échelle mondiale. Dans une approche globale de la santé, plusieurs solutions naturelles peuvent être envisagées pour prévenir les épisodes infectieux, atténuer certains symptômes, soutenir l’immunité… tout en prenant soin de son hygiène de vie pour limiter les risques de complications ou de récidives, et mieux récupérer.
Cet article a été mis à jour le 18/04/2024-Top 5 des traitements naturels
-Des huiles essentielles avant, pendant et après une bronchite
-La Propolis en prévention ou en accompagnement
-Des plantes pectorales en tisanes
-Des hydrolats pour les personnes fragiles
-Des macérats de bourgeons pour soutenir le système respiratoire et l’immunité
-Des plantes adaptogènes et toniques pour accompagner la convalescence
1. Pour agir dès les premiers signes et éviter la contagion : l’huile essentielle de Ravintsara.
2. Quand la toux devient grasse : l’huile essentielle d’Eucalyptus Globulus à réserver aux adultes ou l’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata à privilégier chez l’enfant.
3. En tisane contre la toux sèche : les fleurs de Guimauve ou de Mauve.
4. Pour protéger les plus fragiles : l’hydrolat de Thym à linalol.
5. En cure de fond avant l’hiver : le macérat de jeunes pousses d’Églantier, spécialiste de la sphère ORL et de l’immunité
Consulter un médecin rapidement si la toux est associée à des sueurs froides, une gêne respiratoire (sifflement, douleurs), du sang dans les glaires ; si la fièvre s’élève ou se prolonge plus de 48h. Un avis médical est également nécessaire pour les bébés, les personnes âgées, immunodéprimées, diabétiques, asthmatiques, en cas d’insuffisance cardiaque…, quand la toux dure plus de trois semaines.
En cas de bronchite aiguë, il est par ailleurs recommandé de boire suffisamment, de préférence des boissons chaudes
Qu’il s’agisse de bronchite aigüe ou de bronchite chronique, les huiles essentielles seront incontournables aussi bien en prévention, que pour limiter certains symptômes ou certaines complications. Par la richesse de leurs compositions, elles vont en effet être particulièrement utiles grâce à leurs nombreuses propriétés complémentaires :
Certaines précautions seront à respecter en fonction des utilisateurs : contre-indications pendant la grossesse et l’allaitement, voies d’utilisation à privilégier chez les enfants… Concernant les tous petits, une page spécifique leur est dédiée pour savoir quelles huiles essentielles utiliser pour soulager la bronchiolite.
Plusieurs huiles essentielles sont connues pour leurs propriétés assainissantes qui vont permettre de lutter contre la présence dans l’air des germes responsables des rhumes, rhinopharyngites, grippes qui peuvent ensuite évoluer en bronchites. En période d’épidémie, la diffusion d’huiles essentielles permettra également de limiter la contagion tout en améliorant la respiration des personnes malades. Parmi les plus couramment utilisées et les plus souples d’emploi, on citera : l’huile essentielle de Citron et tous les zestes d’agrumes, l’huile essentielle de Ravintsara et l’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata.
En diffusion, ces huiles essentielles peuvent s’utiliser seules ou en mélanges, en respectant le nombre de gouttes d’huiles essentielles indiqué sur la notice du diffuseur et les temps de diffusion qui varient en fonction des utilisateurs : chez l’adulte (15 minutes par heure), chez les enfants à partir de 6 ans (5 minutes par heure) ou à partir de 3 mois (5 minutes par heure en l’absence de l’enfant).
Quand l’infection n’en est qu’au stade du rhume ou de la rhinopharyngite, que seule la sphère ORL est touchée (voies aériennes supérieures), c’est le moment d’agir pour éviter qu’elle descende dans les bronches. L’huile essentielle d’Eucalyptus Radiata est à privilégier en première intention, sinon on pourra utiliser l’huile essentielle de Ravintsara, surtout s’il s’agit d’une grippe :
Si les bronches sont atteintes et qu’une toux productive apparaît, l’Eucalyptus Radiata pourra être remplacé par l’huile essentielle d’Eucalyptus Globulus. Elle est en effet très polyvalente tout en agissant encore plus spécifiquement sur la sphère broncho-pulmonaire (expectorante, mucolytique, antispasmodique bronchique, asséchante des mucosités…) tout en étant antivirale et antibactérienne à large spectre. Cependant, elle est contre-indiquée pour les enfants de moins de 6 ans, chez les femmes enceintes et allaitantes…
Il existe par ailleurs d’autres huiles essentielles complémentaires de l’Eucalyptus Globulus ou de l’Eucalyptus Radiata qui pourront être choisies pour renforcer leurs propriétés anti-infectieuses (l’huile essentielle de Tea Tree, l’huile essentielle de Thym à Thymol ou de Thym à Linalol…) et expectorantes (l’huile essentielle de Myrte Vert, l’huile essentielle de Pin Sylvestre ou l’huile essentielle d’Inule Odorante) ou pour calmer l’inflammation des bronches avec des propriétés balsamiques (l’huile essentielle de Sapin Baumier).
La présence d’une toux grasse n’est pas forcément le signe d’une aggravation de la maladie, mais si la gêne respiratoire ou la fièvre deviennent trop importantes, un avis médical est nécessaire.
À partir de 6 ans :
À partir de 3 ans, chez les femmes enceintes de plus de 3 mois ou allaitantes :
Pour toutes les personnes sensibles, il sera toujours possible d’utiliser des hydrolats en alternatives aux huiles essentielles ou en complément pour des soins plus doux (voir ci-après).
Le début d’une bronchite est d’abord marqué par l’apparition d’une toux sèche. A ce stade, il est préférable de s’attaquer à la cause virale (ou bactérienne) comme indiqué ci-dessus. L’usage des médicaments antitussifs est d’ailleurs restreint à la toux sèche si elle devient gênante, ou quand elle perturbe trop le sommeil, et seulement quelques jours sans avis médical.
C’est donc plutôt quand l’épisode infectieux est terminé et qu’une toux d’irritation non productive s’installe que certaines huiles essentielles vont prendre le relai. Le réflexe rapide à avoir sera alors le Cyprès de Provence (réservée aux adultes et adolescents), également efficace si la toux s’accompagne d’une laryngite avec une extinction de la voix. Pour les enfants et les femmes enceintes, on s’orientera vers la Camomille Romaine, plus souple d’emploi. Et, quand cette toux sèche perturbe trop le sommeil, il existe encore d’autres solutions naturelles en cas d’insomnie.
La Propolis est cette résine que les abeilles récoltent sur les bourgeons de certains arbres et qu’elles utilisent pour protéger la ruche des affections microbiennes. Véritable barrière contre les agents pathogènes, la Propolis possède de très bonnes propriétés anti-infectieuses et immunostimulantes. Elle sera particulièrement intéressante :
Pour les personnes qui aiment prendre le temps d’une tisane ou celles qui ne peuvent pas utiliser les huiles essentielles, les infusions de plantes sont des alternatives naturelles très intéressantes. Elles sont certes moins concentrées que les huiles essentielles mais leurs effets sur la sphère respiratoire sont largement reconnus. C’est même l’un de leurs domaines de prédilection avec de très nombreuses plantes aux propriétés antiinfectieuses, anti-inflammatoires et expectorantes, antitussives ou encore stimulantes de l’immunité.
En cas de bronchites, il est par ailleurs recommandé de boire en grandes quantités, de préférence des boissons chaudes. Les tisanes sont alors doublement indiquées ! En plus de leurs propriétés médicinales, elles contribuent en même temps à une bonne hydratation qui va favoriser la production de mucosités plus fluides et plus faciles à évacuer.
Traditionnellement appelées « pectorales », 7 fleurs (Bouillon Blanc, le Coquelicot, la Guimauve, Mauve, Pied de Chat, Tussilage et Violette) et 2 autres parties de plantes (bourgeons de Pin et feuilles d’Eucalyptus) se retrouvent encore aujourd’hui dans des mélanges contre les infections bronchiques et pulmonaires, pour soulager la toux, adoucir la gorge et réduire les inflammations au niveau respiratoire.
Pour préparer une tisane pectorale, nous vous proposons, de privilégier les plantes suivantes, à utiliser seules ou en mélange :
Beaucoup moins concentrés que les huiles essentielles, les hydrolats sont plus souples d’emploi. Ils contiennent néanmoins des molécules actives perceptibles à leur odeur aromatique. En bain ou par voie orale, ils permettront de prendre soin des jeunes enfants, des femmes enceintes, des personnes plus âgées qui peuvent souffrir de bronchite chronique… et de tous en période de convalescence.
Rapides et faciles à utiliser, les hydrolats plairont aussi à ceux qui sont pressés et n'ont pas le temps de préparer une tisane.
Les hydrolats peuvent être utilisés, seuls ou en mélange, ponctuellement ou en cures d’une vingtaine de jours pour une action plus profonde :
Les hydrolats serviront également à remplacer l’eau utilisée dans un brumisateur pour être diffusés, avec ou sans huiles essentielles. Les bronchites étant favorisées par l’assèchement de l’air avec le chauffage d’hiver, cette forme de diffusion contribuera par ailleurs à humidifier l’air.
La gemmothérapie va être surtout être intéressante :
Plusieurs macérats de bourgeons sont en effet connus pour avoir des effets sur la sphère respiratoire et le système immunitaire. Ils sont assez souples d’emploi, mais compte tenu de la présence d’alcool dans leur composition, les macérats de bourgeons sont déconseillés chez l’enfant de moins de 3 ans et les femmes enceintes.
Certains macérats sont incontournables comme le Cassis et l’Églantier. D’autres auront une action plus ciblée. Voici une sélection de macérats à utiliser seuls ou en mélange en cas de problèmes touchant les voies respiratoires. À choisir en fonction du type de bronchite et du stade de leur évolution :
Concernant la bronchite, les macérats pourront aussi bien s’utiliser :
Dans tous les cas, les doses habituelles sont les suivantes :
Il est souvent difficile de récupérer après un épisode de bronchite. Plusieurs plantes vont alors permettre d’accompagner cette période de convalescence. Recommandées pour lutter contre la fatigue et soutenir l’immunité, il s’agit des plantes :
La notion de terrain est très largement utilisée dans le domaine de la santé naturelle où le malade et la maladie sont abordés dans leur globalité. L’oligothérapie est une approche qui utilise des minéraux en très faibles quantités (oligo-éléments) pour rééquilibrer un organisme en tenant compte du terrain, ou de la « diathèse », de chaque personne. Il s’agit de médicaments utilisés en cure comme « modificateurs de terrain » :
Comme les autres approches de terrain telles que la gemmothérapie, l’oligothérapie aide les organismes à combattre les maladies, mais leur action seule n'est généralement pas suffisante pour des pathologies comme les bronchites qui peuvent nécessiter un traitement spécifique.
Plusieurs facteurs liés à l’environnement et au mode de vie sont connus pour favoriser et entretenir les bronchites. En tenir compte, va permettre d’agir sur les 3 niveaux de prévention : primaire (éviter leur apparition), secondaire (limiter leur évolution) et tertiaire (réduire les complications et les risques de récidives). Veiller à la qualité de l'air, couvrir ses besoins nutritionnels et prendre en compte les effets du stress vont être les piliers de cette approche préventive des bronchites, qu’elles soient aigues ou chroniques...
L’exposition à de la fumée de cigarette, des gaz toxiques (pollution intérieure, urbaine ou industrielle), des poussières, des moisissures, un air trop sec… sont autant de facteurs irritants pour la muqueuse des voies respiratoires, favorables au développement et à l’entretien de pathologies inflammatoires et infectieuses comme l’asthme ou les bronchites. D’où l’importance de :
En l’absence de traitement permettant de guérir de la BPCO, ces mesures sont les seules susceptibles d’interrompre sa progression et de retarder l’installation d’une insuffisance respiratoire irréversible.
La nutrition joue un rôle important, mais trop souvent sous-estimé, dans le renforcement des défenses immunitaires. Prendre soin de son alimentation va donc permettre à tous les âges de la vie d’être moins fragile vis-à-vis des infections respiratoires et de récupérer plus vite en cas de bronchite. Certains apports seront tout particulièrement importants à couvrir :
Dans tous les cas, il est recommandé d’éviter le plus possible les fast-foods, les plats et viennoiseries industriels, les fritures, les produits trop raffinés ou transformés… Ils sont connus pour favoriser les allergies, le déséquilibre immunitaire, le stress oxydant et l’inflammation… propices au développement et à l’entretien de nombreuses pathologies dont les maladies respiratoires.
Concernant l’éviction des produits laitiers, le sujet est quant à lui davantage polémique. Aucune étude scientifique ne permet encore d’établir un lien significatif entre la surproduction de mucosités respiratoires et la consommation de lait, que ce soit par rapport à la caséine (protéine du lait) ou une intolérance au lactose.
Une mauvaise alimentation, mais également les situations de stress à répétition, le manque de sommeil ou la sédentarité ont de nombreuses répercussions sur l’organisme en général et sur le système immunitaire en particulier. D’où l’intérêt de prendre soin de son hygiène de vie pour être moins vulnérable aux infections respiratoires.
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