Quand les douleurs apparaissent dès les premières règles chez l'adolescente, on parle de dysménorrhée primaire. Elles s’expliquent par une sécrétion excessive de molécules inflammatoires, certaines prostaglandines. Permanentes ou occasionnelles, ces douleurs sont censées rester supportables et diminuer dès 18 ans ou après une première grossesse. Cependant, chez environ 5 à 15% des femmes, les crampes sont tellement douloureuses qu’elles peuvent avoir un impact très négatif sur la qualité de vie, entraîner des absences à l'école ou des arrêts de travail. Il est alors important de ne pas passer à côté d’une dysménorrhée secondaire causée par une pathologie gynécologique, encore trop souvent diagnostiquée tardivement : endométriose, fibromes, adénomyose… Heureusement, il existe différentes méthodes naturelles pour limiter les douleurs, sans oublier l’alimentation, l’hygiène de vie, la gestion du stress… qui vont également contribuer à atténuer leur fréquence ou leur intensité.

Cet article a été mis à jour le 17/05/2024

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TOP 5 des remèdes naturels

1. Pour agir rapidement quand les règles sont très douloureuses : l’huile essentielle de Basilic Tropical ou l’huile essentielle d’Estragon, en massage local avec une huile végétale.
2. À prendre au moins une semaine avant la date présumée des règles : l’huile végétale de Bourrache ou l’huile végétale d’Onagre pour limiter l’inflammation.
3. Pour ses propriétés antispasmodiques et régulatrices du cycle féminin : le macérat de bourgeons de Framboisier en traitement de fond.
4. Pour son action sur les spasmes et les saignements : l’Achillée Millefeuille en tisane comme remède de grand-mère.
5. Si le stress a tendance à aggraver les douleurs : l’huile essentielle de Lavande Fine ou Vraie en application locale ou en olfaction.

Ne pas tarder à consulter un spécialiste si les douleurs persistent. Un diagnostic et une prise en charge spécifique seront nécessaires si les règles douloureuses sont causées par une infection, une endométriose, un fibrome…

Des huiles essentielles pour soulager rapidement les règles très douloureuses

Quel est l’intérêt des huiles essentielles ?

Grâce à leurs propriétés antispasmodiques, certaines huiles essentielles vont être des alliées de choix pour soulager rapidement les douleurs de règles. Elles contiennent notamment des molécules qui ont une action directe sur les muscles lisses constitutifs de l’utérus. Il s’agit en particulier du méthylchavicol, ou estragol, qui est le composant majoritaire des huiles essentielles de Basilic et d’Estragon, très souvent conseillées contre les crampes abdominales. D’autres molécules faisant partie de la famille des esters sont aussi connues pour avoir des effets sur les spasmes musculaires, qu’ils soient digestifs ou gynécologiques.

Étant donné que ces molécules sont par ailleurs relaxantes et apaisantes, elles agiront en plus sur la dimension émotionnelle et contribueront à abaisser la perception douloureuse. Des études ont aussi permis de mettre en évidence les propriétés anti-inflammatoires et antalgiques du linalol ou du béta-caryophyllène qu’on retrouve dans plusieurs huiles essentielles qui seront également intéressantes à utiliser en cas de dysménorrhée.

Quelles huiles essentielles choisir ?
  • En première intention, l’huile essentielle d’Estragon ou l’huile essentielle de Basilic Tropical sont celles qui sont le plus souvent recommandées pour soulager les règles douloureuses. Elles contiennent toutes les deux une majorité de méthylchavicol autour de 80%. Elles agissent à la fois sur les contractions utérines à l’origine des crampes menstruelles, mais aussi sur le plan psychoémotionnel comme huiles essentielles relaxantes et anti-stress. Leur odeur n’étant pas toujours appréciée, il est possible de les remplacer par d’autres huiles essentielles ayant des propriétés similaires, sans contenir de méthylchavicol.
  • Des huiles essentielles alternatives ou complémentaires, riches en esters et/ou en linalol, avec des propriétés relaxantes, antispasmodiques et antalgiques. À choisir selon la préférence olfactive de chacun : huile essentielle de Camomille Romaine, huile essentielle de Lavande Vraie, huile essentielle de Petit Grain Bigarade... ou encore l'huile essentielle de Sauge Sclarée (attention cependant à prendre en compte les contre-indications liées à son effet œstrogène-like)…
Comment les utiliser ?

Par voie cutanée : diluer 1 goutte d’huile essentielle dans 9 gouttes d’huile végétale, en application sur le bas ventre et le plexus solaire. Jusqu’à 3 fois par jour en cas de douleurs.

En inhalation, pour agir plus spécifiquement sur la composante psycho-émotionnelle : 2 à 3 gouttes d’huile essentielle sur un mouchoir ou la mèche d'un inhalateur. A respirer dès que nécessaire.

Des hydrolats pour remplacer ou compléter les huiles essentielles

Dans quels cas privilégier les hydrolats ?
  • Les hydrolats sont des produits souples d’emploi, surtout par voie orale, notamment parce qu’ils sont moins concentrés en molécules actives. Ils sont particulièrement adaptés aux personnes qui ne peuvent pas utiliser les huiles essentielles, mais aussi pour compléter l'action des huiles essentielles ou comme alternative en cas d'utilisation sur de longues périodes.
  • Par précautions, les hydrolats qui ont un effet œstrogénique ou progestéronique seront quand même déconseillés en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant (exemple : hydrolat de Sauge Sclarée, de Sauge Officinale, d'achillée Millefeuille).
  • Les hydrolats plairont aussi à celles qui sont pressées et n'ont pas le temps de préparer une tisane.
Quels hydrolats choisir ?
  • En première intention, comme en aromathérapie, on privilégiera le Basilic. En proportion, l'hydrolat de Basilic contient moins de méthylchavicol mais davantage de linalol que l’huile essentielle. Antispasmodique et apaisant du système nerveux, il convient parfaitement pour soulager les douleurs abdominales, qu’elles soient en lien avec les règles, la mauvaise digestion ou le stress.
  • En cas de cycles irréguliers associés, il est possible de remplacer le Basilic, ou de le combiner avec l’hydrolat d’Achillée Millefeuille.
  • Si le stress, la nervosité et l’anxiété ont tendance à aggraver les douleurs, d’autres hydrolats peuvent être conseillés comme l’hydrolat de Camomille Romaine ou l’hydrolat de Mélisse.
Comment les utiliser ?

Par voie orale : diluer 1 à 2 cuillères à café d'hydrolat dans un verre d'eau, 2 à 3 fois par jour (ou 2 cuillères à soupe dans 1 L d'eau, à boire au cours de la journée) dès le premier jour des règles douloureuses. Si besoin, commencer 1 à 3 jours avant la date présumée des règles.

Les huiles de Bourrache et d’Onagre pour moduler l’inflammation

Des effets régulateur sur la production des prostaglandines
  • En fin de cycle menstruel, la baisse naturelle de la progestérone s’accompagne d’une production de prostaglandines pro-inflammatoires de type 2 (PGE2) au détriment des prostaglandines de type 1 (PGE1). Ce sont ces PGE2 qui sont à l’origine des contractions nécessaires pour expulser la muqueuse utérine à chaque cycle, alors que les PGE1 sont plutôt anti-inflammatoires, antiagrégantes plaquettaires et vasodilatatrices. Des règles anormalement douloureuses s'expliquent ainsi par une production excessive de PGE2 avec un déséquilibre du rapport PGE1/PGE2.
  • Pour comprendre l’intérêt des huiles de Bourrache et d’Onagre, il est important de savoir que les PGE1 et 2 sont toutes les deux synthétisées à partir d’omégas 6, avec l’acide gamma-linolénique (AGL) comme étape limitante. Naturellement riches AGL, les huiles de Bourrache et d’Onagre apportent donc directement cet oméga 6 intermédiaire qui, par un phénomène de compétition, freinerait la production de PGE2 et contribuerait à rétablir un meilleur équilibre PGE1/PGE2.
  • Il est souvent écrit que les huiles de Bourrache et d’Onagre sont des régulateurs hormonaux. D’après les études scientifiques disponibles, leur action se situerait davantage au niveau des prostaglandines, aussi appelées « hormones de l’inflammation ». D'où une probable confusion, car il ne s’agit pas d’hormones sexuelles. Il existe certes des interactions entre ces différents types d’hormones, mais on ne peut pas parler d’effet progestérone-like ou anti-œstrogène comme dans le cas de plantes telles que l’Achillée Millefeuille
Comment les utiliser en supplémentation ?
  • Pour contribuer à un meilleur équilibre PGE1/PGE2 par une supplémentation en AGL : prendre 1 à 2 cuillères à café par jour d'huile de Bourrache ou d’huile d’Onagre avant les repas, 1 à 2 semaines avant et pendant la période des règles douloureuses. L'huile de Bourrache serait plus intéressante que l'huile d'Onagre, car elle contient deux à trois fois plus d’acide gamma-linolénique.
  • Ne pas oublier en parallèle d’éviter des apports excessifs en omégas 6, autres que l'AGL. En effet, en dehors de l'acide gamma-linolénique, les omégas 6 sont principalement des précurseurs de molécules pro-inflammatoires dont les PGE2. Comme détaillé ci-dessous dans la partie sur le rôle de l’alimentation, il est donc tout aussi important d’éviter les excès d'aliments responsables d'un état inflammatoire, en veillant notamment à l’équilibre omégas 3 /omégas 6.

Des macérats de bourgeons pour réguler le cycle et limiter les spasmes

Dans quels cas les macérats de bourgeons sont-ils pertinents ?

Par son action plus globale et profonde, la gemmothérapie être intéressante à utiliser en complément des huiles essentielles sous forme de cures longues ou ponctuelles, selon le terrain propre à chaque personne. Certains macérats de bourgeons sont connus pour leurs effets modulateurs du système endocrinien, pour leurs propriétés antispasmodiques ou circulatoires.

Quels macérats choisir ?
  • Le macérat de Framboisier en première intention pour sa polyvalence. Il est surtout connu pour son action régulatrice de la sécrétion des hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) mais il serait également antispasmodique, avec des effets directs sur le muscle utérin.
  • Le macérat de de Viorne pourra être utilisé pour renforcer l’action antispasmodique du Framboisier, qu’il s’agisse de douleur avant ou pendant les règles, voire en milieu de cycle au moment de l’ovulation.
  • Le macérat de Marronnier et le macérat de Châtaignier pour leurs propriétés veino-lymphatiques. Ils vont contribuer à réduire les douleurs de règles en améliorant la circulation et en limitant la congestion, plus particulièrement dans la région pelvienne, le petit bassin.
Comment les utiliser ?

Pour adultes et adolescentes : 5 à 15 gouttes de macérats de bourgeons par jour dans un verre d'eau (ou pures), 15 minutes avant le repas, pendant 3 semaines maximum. Commencer par 5 gouttes et augmenter au fur et à mesure (par exemple : 5 gouttes la première semaine, 10 la deuxième…). Il est possible de prendre plusieurs bourgeons (à répartir dans la journée) ou de changer de bourgeons en fonction de l’évolution des signes.

  • En cure longue de plusieurs mois : respecter un rythme de 3 semaines de prise par mois suivies d'une semaine de pause. Idéal pour réguler le système hormonal avec le macérat de Framboisier ou pour soutenir le système circulatoire avec le macérat de Marronnier.
  • En cure ponctuelle autour de la période douloureuse, plutôt pour le macérat de Viorne : commencer une semaine avant la date présumée des règles.

Des remèdes de grand-mère en tisanes

Dans quels cas privilégier les tisanes ?

Que ce soit pour leurs propriétés antispasmodiques, antalgiques ou régulatrices hormonales, plusieurs plantes vont pouvoir s’utiliser en infusion. Le temps d’une tisane aura également un effet réconfortant et apaisant, particulièrement appréciable en période de règles douloureuses. L’occasion ainsi de prendre soin de soi pendant ces jours du cycle qui sont difficiles à traverser.

Quelles plantes choisir ?

Voici une sélection de plantes couramment conseillées à utiliser seules ou en mélange. Bien tenir compte de leurs précautions d'emploi, surtout si elles ont une action hormone-like.

  • Les sommités fleuries d’Achillée Millefeuille qui sont antispasmodiques des muscles de l’utérus, mais aussi anti-inflammatoires, hémostatiques et anti-oestrogéniques.
  • Les parties aériennes de l’Alchémille pour son action complémentaire sur la muqueuse de l’utérus. Elle est par ailleurs traditionnellement utilisée pour différents troubles gynécologiques comme le syndrome prémenstruel. Ses mécanismes d'action anti-oestrogéniques ou progestéroniques sont assez complexes et encore méconnus. Demander un avis médical en cas de cancer hormono-dépendant ou de diarrhée. Ne pas utiliser en même temps qu'un traitement médicamenteux ou de contraceptifs oraux.
  • Les fleurs de Camomille Matricaire, également antispasmodiques, avec une action synergique sur l'anxiété et l'humeur.
  • Les feuilles de Mélisse qui ont à la fois une action spasmolytique et tranquillisante. Leurs effets sédatifs seraient même comparables à ceux obtenus avec les benzodiazépines, tout en apportant un goût citronné agréable.
Comment les utiliser ?

En infusion : pour une tasse, verser de l’eau frémissante (idéalement à une température de 80-90°C) sur une cuillerée à soupe de plantes sèches. Couvrir et laisser infuser pendant 10 minutes. Boire jusqu’à 2 tasses par jour pendant la deuxième partie du cycle, en commençant une semaine avant la date présumée des règles.

Prendre soin de son alimentation et de son hygiène de vie pour réduire les douleurs de règles

L’alimentation moderne, le stress, les polluants ou la sédentarité sont autant de facteurs qui sont connus pour favoriser un état inflammatoire ou l’anxiété, apporter des perturbateurs endocriniens… et créer un climat favorable aux dysménorrhées. D’où l’intérêt de prendre soin de son hygiène de vie pour soulager ou prévenir les douleurs de règles.

Adapter son alimentation

Trop souvent oubliée, l’alimentation peut pourtant jouer un rôle essentiel sur l’intensité des douleurs de règles. En complément de la cure d’huile de Bourrache ou d’Onagre visant spécifiquement à réguler l’équilibre PGE1/PGE2, certaines habitudes alimentaires peuvent contribuer à améliorer la situation ou, au contraire, l'aggraver :

  • À éviter, surtout pendant la période des règles : les aliments et boissons qui favorisent un terrain inflammatoire comme les aliments raffinés, pauvres en fibres, trop sucrés ou trop salés, les sources de « mauvais gras » (acides gras saturés, grillades et fritures), les boissons caféinées, l’abus d’alcool…
  • Maintenir un bon équilibre global omégas 3 /omégas 6 pour réguler la synthèse des molécules pro-inflammatoires comme les PGE2 : privilégier les sources d’omégas 3 animaux (sardines, maquereaux, hareng, les œufs et viandes issues de la filière Bleu-Blanc-Cœur…) et végétaux (huiles de Colza, huile de Cameline et de Noix, huiles et graines de lingraines de chiagraines de chanvre…), tout en évitant les apports excessifs d’omégas 6 autres que les AGL (huile de tournesol, viandes trop grasses…). D’autres études montrent en effet que les femmes qui consomment régulièrement des oméga-3 d’origine animale (EPA et DHA) souffriraient moins de douleurs menstruelles. Les EPA et DHA sont en effet des précurseurs d’autres molécules (PGE3, résolvines, protectines…) nécessaires pour compléter l’action anti-inflammatoire des PGE1.
  • Couvrir ses besoins en Magnésium qui intervient dans la synthèse des prostaglandines et participe aux processus de contractions utérine et vasculaire. Certaines eaux minérales et certains aliments sont connus pour leur richesse en Magnésium. Les besoins quotidiens étant estimés autour de 300 mg par jour, la prise de compléments alimentaires pourra être envisagée, surtout en cas de stress chronique.
  • Surveiller ses apports en Zinc, en vitamines C et en vitamine B6 qui, comme le magnésium, participent à la synthèse des prostaglandines, mais sont moins à risque de déficit.
  • Ne pas oublier de veiller à son statut en Fer, en particulier si les règles sont abondantes. Le manque de Fer n’est pas forcément en lien avec les règles douloureuses, mais une anémie va être source de fatigue supplémentaire. Et les cas de déficit sont encore sous-diagnostiqués.
Limiter les effets du stress, de l’anxiété ou de la dépression

Plusieurs études ont permis de mettre en évidence que le stress, était un facteur aggravant des douleurs de règles. Les femmes exposées à un niveau de stress élevé auraient ainsi deux fois plus de risques de souffrir de dysménorrhée. Toutes les approches naturelles utilisées pour gérer le stress seront donc utiles pour réduire les règles douloureuses et améliorer la qualité de vie durant cette période. La qualité des relations sociales jouerait également un rôle important.

La dépression et l’anxiété sont rarement la cause première des dysménorrhées, mais leur rôle dans l’exacerbation des douleurs est à prendre en compte dans une approche globale. Un soutien psychologique pourra alors s’avérer très bénéfique.

Pratiquer une activité physique

Les bienfaits de l’activité physique sur les règles douloureuses sont multiples :

  • Effet antalgique par la libération d’endorphines et l’amélioration de la circulation sanguine pelvienne ;
  • Réduction du stress et amélioration de l’humeur ;
  • Prévention du surpoids et de l’obésité qui sont associés à un risque plus élevé de dysménorrhée.

Il suffirait d’une marche rapide de 30 minutes par jour pendant les trois premiers jours des règles pour réduire la sévérité de la dysménorrhée primaire. Mais l'activité physique serait plus efficace encore contre les douleurs menstruelles lorsqu’elle est pratiquée de façon régulière tout au long du cycle.

Autres astuces et approches naturelles contre le mal de ventre

  • L’utilisation d’une bouillotte pour réchauffer la zone douloureuse ;
  • L’acupuncture peut apporter une amélioration chez certaines personnes, mais il n’existe pas encore d’études prouvant son efficacité contre les dysménorrhées primaires.
  • Plusieurs médicaments homéopathiques sont recommandés en cas de dysménorrhée (Bryonia, Chamomilla Vulgaris, Colocynthis, Magnesia Phosporica, Nux Vomica, Sépia, Thuya…). L’avis d’un médecin homéopathe est nécessaire, car le choix se fait en fonction du terrain de la personne et de symptômes précis : lorsque la douleur fait se plier la femme en deux, si la douleur s’irradie plutôt vers le sacrum, les cuisses ou le dos, en cas de vertiges associés, de leucorrhées, de fatigue… si la douleur s’apaise en appuyant sur son ventre, en appliquant du chaud ou du froid… si l’abondance de ses règles est proportionnelle à l’intensité de la douleur…
  • L’application de cataplasmes d’argile ou de boues est pratiquée dans le cadre de cures thermales pour soulager les règles douloureuses ou l’endométriose... Concernant l'Argile Verte, il faut néanmoins tenir compte de certaines contre-indications, notamment en cas de présence d’un stérilet ou de pathologies sous-jacentes. Un avis médical est donc nécessaire si les douleurs persistent ou en cas d’utilisation prolongée.

Améliorer le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose

Il arrive que les douleurs persistent malgré tout avec le temps, qu’elles ne répondent pas non plus aux traitements médicaux habituellement prescrits (antispasmodiques, anti-inflammatoires, pilule contraceptive). Il est alors recommandé de ne pas tarder à consulter un spécialiste pour exclure toute maladie qui pourrait être à l’origine de règles douloureuses (infection, endométriose, fibrome…).

L’endométriose, une des affections les plus douloureuses, est en effet encore mal connue et surtout mal diagnostiquée. Or il s’agit d’une maladie chronique qui peut apparaître dès la puberté et ne régresser qu’à la ménopause Trop de femmes continuent d’en souffrir pendant plusieurs années sans le savoir, alors que les douleurs « normales » ne sont pas censées être aussi intenses, ni durer aussi longtemps.

En France, on estime qu’une femme sur 10 serait concernée par l'endométriose avec un retard de diagnostic quasi systématique, en moyenne de sept ans. Depuis 2022, les autorités de santé ont enfin mis en place une stratégie nationale de lutte contre cette maladie comportant à la fois le soutien de la recherche médicale, l’amélioration du diagnostic et une meilleure prise en charge de la douleur.

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Bibliographie

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