Comment utiliser l’huile essentielle de Palmarosa lors de l’accouchement ?

L’accouchement est un évènement marquant dans une vie, mais il peut s’avérer être particulièrement stressant et douloureux pour la femme. Pour aider lors de ce moment unique, certaines huiles essentielles peuvent être utilisées afin de faciliter le travail. En effet, celui-ci peut parfois être plus douloureux pour certaines femmes (contractions qui ont du mal à se déclencher, irrégulières…).

L’huile de Palmarosa est interdite pendant toute la grossesse car elle serait utérotonique avec un risque de déclencher précocement des contractions de l'utérus. Par ailleurs, cette même propriété fait qu'elle elle est indiquée dans de nombreux ouvrages comme stimulatrice de l’accouchement.Aucune étude scientifique ne démontre cependant ce mécanisme d’action. Au contraire, certains auteurs affirment qu’elle serait spasmolytique (aide à calmer les spasmes et contractions des muscles). Ainsi, afin de faciliter l’accouchement, il est préférable de l’associer avec d’autres huiles essentielles comme l’huile essentielle de Clou de Girofle, dont l’utilisation traditionnelle se poursuit encore de nos jours dans des maternités spécialisées.

Néanmoins, afin d’éviter tout problème, il est important de rappeler que l’utilisation d’huiles essentielles pendant l’accouchement doit se faire sous la surveillance et l’encadrement d’une équipe médicale formée à cet usage.

Réservé aux femmes enceintes, seulement à partir du terme de la grossesse, sur avis médical uniquement. Dans un flacon vide, mélanger :

• 10 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa
  
• 10 gouttes d’huile essentielle de Clou de Girofle
  
• Compléter jusqu’à 10 mL par une huile végétale au choix

Appliquer 15 gouttes du mélange autour de la taille 3 fois par jour au moment du terme. 

Source : Jaffrelo, A-L. (2019). Aromathérapie pour les soignants, Editions Dunod

Ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes, sauf pendant l’accouchement et sur avis médical. Par précaution, les personnes asthmatiques, épileptiques, sous traitements médicamenteux (notamment sous médicaments anticoagulants, métabolisés par CYP2B6 ou prescrits à la suite d’un cancer du sein) doivent demander l’avis d’un professionnel de santé. Il est recommandé de réaliser un test allergique dans le creux du coude 24h avant toute utilisation.

Réservé aux femmes pendant l’accouchement, sur avis médical uniquement. Dans un flacon vide, mélanger :

• 30 gouttes d’huile essentielle de Palmarosa
  
• 15 gouttes d’huile essentielle de Cannelle de Ceylan écorce
  
• 15 gouttes d’huile essentielle de Clou de Girofle
  
• 15 mL d’huile végétale de Bourrache ou d’Amande douce

Appliquer toutes les 30 minutes en massage sur le bas du dos pendant le travail. Ne pas utiliser en dehors de l’accouchement.

Source : Couic-Marinier, F., Touboul, A. (2020). Le Guide Terre Vivante des Huiles Essentielles, Terre Vivante

Cette synergie ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes, sauf pendant l’accouchement et sur avis médical. Par précaution, les personnes asthmatiques, épileptiques, sous traitements médicamenteux (notamment sous médicaments anticoagulants, métabolisés par CYP2B6 ou prescrits à la suite d’un cancer du sein) ou avec des problèmes de tension et de coagulation doivent demander l’avis d’un professionnel de santé. Il est recommandé de réaliser un test allergique dans le creux du coude 24h avant toute utilisation.

Pour les femmes enceintes, lors de l’accouchement. À part égales, mélanger dans un flacon :

• De l’huile essentielle de Lavande Vraie
  
• De l’huile essentielle de Palmarosa

Verser 15 gouttes du mélange dans une base solubilisante ( dispersant pour bain, lait, gel douche…) une fois le bain coulé.

Source : Jaffrelo, A-L. (2019). Aromathérapie pour les soignants, Editions Dunod

Ne convient pas aux femmes enceintes ou allaitantes, sauf pendant l’accouchement et sur avis médical. Par précaution, les personnes asthmatiques, épileptiques, sous traitements médicamenteux (notamment sous médicaments métabolisés par CYP2B6 ou prescrits à la suite d’un cancer du sein) doivent demander l’avis d’un professionnel de santé.