Les cicatrices ? Il en existe de toutes les tailles et de toutes les couleurs ! De la petite blanchâtre et discrète, à la très grande à la suite d’une opération chirurgicale en passant par la rose et boursouflée, les cicatrices n’en font qu’à leur tête… Loin d’être esthétique, certaines ont en plus décidé de s’éterniser sur votre bras. D’autres en revanche, n’auront fait qu’une brève apparition et c’est tant mieux. Mais alors, pourquoi est-ce que toutes les cicatrices ne se ressemblent pas ? Elles surviennent pourtant lors du processus de cicatrisation de la peau. Quels sont les différents types de cicatrice ?
Tout le monde en a ou en a eu dans sa vie, ce sont les plus courantes : les cicatrices plates ou blanches. Si au départ elles peuvent avoir tendance à être boursouflées, la cicatrice s’estompe généralement avec le temps jusqu’à devenir dans certains cas quasiment invisible. Même si ce n’est pas le cas, cette marque reste en générale discrète et peu gênante. Avec quelques aides extérieures appliquées au bon moment, ce type de cicatrice tend à disparaître au bout de quelques temps.
Les cicatrices atrophiques se caractérisent par de petites traces souvent circulaires très légèrement creusé dans la peau. Beaucoup d’entre nous les connaissent car c’est le type de cicatrice laissée par l’acné sévère ou même la varicelle.
Qu’est-ce qui la provoque ? Et bien nous la plupart du temps. En grattant les boutons, nous interrompons le processus de cicatrisation et laissant ainsi une marque indélébile. Ce genre de cicatrice a un peu de mal à s’estomper avec le temps et reste rougeâtre bien que maintenant, la médecine moderne ait fait d’énormes progrès dans ce domaine, notamment avec la technique laser.
Les cicatrices hypertrophiques se caractérisent par des boursouflures rougeâtres. Elles sont souvent surélevées, en relief sur la peau. En fait, la cicatrice s’épaissit. Ce type de cicatrice intervient quand un corps étranger a compliqué le processus de cicatrisation. On rencontre ce genre de marques notamment en cas de brûlure mais on les observe plus souvent aussi chez les enfants et les personnes à la peau foncée. Il n’est pas rare que la cicatrice hypertrophique démange, la rendant encore plus difficile à supporter. Il est néanmoins possible qu’elle s’estompe dans les deux années suivant son apparition. Ce type de cicatrice reste toujours localisé à l’endroit de la blessure et ne s’étend pas autour.
Les cicatrices chéloïdes, elles aussi touchent malheureusement plus souvent les jeunes sujets et les peaux foncées. Elles se reconnaisent à leur forme en “chou-fleur”, qui se traduit par des boursouflures rougeâtres également s’étendant irrégulièrement autour de la plaie d’origine. Il s’agit dans ce cas d’une excroissance du derme au moment de la cicatrisation, ce qui conduit à l’extension de la cicatrice. Une opération chirurgicale peut tout à fait déclencher ce type de cicatrice. Cependant un coup de bistouri peut arranger ça.
Attention, les femmes enceintes ont un risque que cette cicatrice s’aggrave pendant la grossesse !
Les cicatrices étirées correspondent à de petites traces généralement longilignes et légèrement creusées. Ce type de cicatrice survient, comme son nom l’indique, quand la peau autour de la cicatrice est étirée. Bien que la peau soit élastique, elle a ses limites, c’est alors qu'apparaissent les cicatrices. D’ailleurs, les vergetures sont considérées comme des cicatrices étirées étant donné qu’elles surviennent quand la peau est trop sous tension à la suite d’une prise de poids assez importante.
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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