Historiquement symbole de force, parfois sujet de préoccupations. C'est qu'il y a matière à tergiverser : ce ne sont pas moins d'une centaine de milliers de cheveux que nous avons sur le crâne ! Un renouvellement savamment calculé grâce à une rotation dans le cycle de vie des cheveux : Il est donc tout à fait normal que nous perdions entre une soixantaine et une centaine de cheveux chaque jour. C'est lorsque la chute dépasse le seuil de 100 cheveux par jour pendant une longue période ou intervient de manière brutale que l'on peut s'en préoccuper et qu'il faut agir. Deux courants se distinguent pour expliquer une alopécie (chute de cheveux), démontrant des raisons tantôt tout à fait naturelles et normales, parfois plus graves. Faisons ensemble un petit tour d'horizon des causes à l'origine d'une chute de cheveux.
Distinguons deux courants : la cause la plus courante et, malheureusement sans appel, est hormonale et héréditaire, tandis que les suivantes seront plus particulières, naturelles ou non.
N'hésitez pas à aller consulter votre dermatologue pour déterminer la cause de l'alopécie et agir avant qu'elle ne soit gênante. Un trichogramme (une étude de la racine du cheveux) permettra également d'en déterminer la cause.
Cause la plus courante, il s'agit d'un souci hormonal qui ne concerne que les follicules pileux. En cause ? Les androgènes, mais de manière indirecte. Elle est, en effet, le résultat d'une réceptivité du cuir chevelu aux hormones androgènes trop importante, mais ce n'est pas la conséquence d'une perturbation hormonale générale due à une quantité anormale d'androgènes circulant dans le sang.
Et la génétique dans tout ça ? C'est un facteur important : si votre grand-père, oncle et père sont touchés, il semble que vous soyez cerné. Mais croisez les doigts quand même car le facteur génétique n'est pas systématique, le gène pouvant sauter une, voire deux générations.
Se cache donc ici, tout simplement, la célèbre calvitie et son équivalent féminin qui touche une femme sur cinq, de manière plus tardive et prolongée, mais moins importante.
Les changements de saisons, à l'automne et au printemps, sont les phases où les cheveux se renouvellent le plus, répercussion sur l'horloge physiologique des variations de luminosité. La perte quotidienne est ainsi plus importante, pouvant grimper jusqu'à 175 cheveux par jour. Le phénomène peut même durer jusqu'à un mois et demi !
On parle de fausse chute lorsque que la chute est le résultat de traitements excessifs infligés à la chevelure. Colorations à répétitions, défrisages et permanentes... ne manquerait plus qu'à y rajouter coiffures avec élastiques et pinces serrés qui tirent sur les racines et on obtient un combo gagnant qui rend les cheveux cassants et donc plus à même de tomber facilement. Le follicule pileux reste pourtant intact et de nouvelles pousses remplaceront les cheveux endommagés.
La principale est la pelade, maladie auto-immune entraînant des pertes localisées, par plaques, et bloquant la pousse du cheveu. Le risque de la développer est de moins de 2% et la guérison est complète dans la plupart des cas, bien qu'il soit possible de souffrir de récidives.
Ici, les cheveux se raréfient et les causes peuvent être multiples mais toujours signe d'un dérèglement plus profond : et oui, les cheveux sont le reflet de notre état de santé ! Une petite sonnette d'alarme, en somme. Mais elles sont réversibles et la pousse des cheveux se normalisera une fois la cause traitée. En voici les principales :
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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